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ANTOINE de SAINT EXUPERY: LE PETIT PRINCE: THE LITTLE PRINCE | ||
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SAINT EXUPERY 1943 LE PETIT PRINCE -SAINT EXUPERY BIRTHDAY: 29th JUNE 1900![]() ![]() ![]() ![]() ![]() |
SAINT EXUPERY 1900-1944 HERO -AVIATOR | |
THE TARTAR STEPPE-1940- BUZATTI![]() |
1863- JULES VERNE : 5 SEMAINES EN BALLONS -NANTES -read in 1984 -2020![]() ![]() ![]() ![]() | GUY DE MAUPASSANT : MY FAVORITE NOVELIST: LE HORLA: birth:5thAug 1850-1893 |
Le talent provient de l'originalité, qui est une manière spéciale de penser, de voir, de comprendre et de juger.La vraie peur, cest quelque chose comme une réminiscence des terreurs fantastiques d'autrefois
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MAUPASSANT:BEL AMI / MONT ORIOL : FORT COMME LA MORT / PIERRE ET JEAN![]() ![]() ![]() | |
JEAN GIONO :-:REGAIN![]() |
| TRIBUTE TO TOM CLANCY : THE HUNT FOR RED OCTOBER |
TRIBUTE TO TOM CLANCY THE HUNT FOR RED OCTOBER![]() ![]() |
THE HUNT FOR RED OCTOBER (BOOK)![]() | |
CELINE VOYAGE AU BOUT DE LA NUIT ... |
CHANSON D'AUTOMNE-VERLAINE Dday - RIMBAUD : POETRY![]() ![]() |
Arthur RIMBAUD(1854-1891) - Le bateau ivre
Comme je descendais des Fleuves impassibles, Je ne me sentis plus guide par les haleurs : Des Peaux-Rouges criards les avaient pris pour cibles, Les ayant cloues nus aux poteaux de couleurs. J_etais insoucieux de tous les equipages, Porteur de bles flamands ou de cotons anglais. Quand avec mes haleurs ont fini ces tapages, Les Fleuves m'ont laisse descendre ou je voulais. Dans les clapotements furieux des marees, Moi, l'autre hiver, plus sourd que les cerveaux d'enfants, Je courus ! Et les Peninsules demarrees N'ont pas subi tohu-bohus plus triomphants. La tempête a beni mes eveils maritimes. Plus leger qu'un bouchon j'ai danse sur les flots Qu'on appelle rouleurs eternels de victimes, Dix nuits, sans regretter l'oeil niais des falots ! Plus douce qu_aux enfants la chair des pommes sures, L'eau verte penetra ma coque de sapin Et des taches de vins bleus et des vomissures Me lava, dispersant gouvernail et grappin. Et des lors, je me suis baigne dans le Poeme De la Mer, infuse d'astres, et lactescent, Devorant les azurs verts ; ou, flottaison bleme Et ravie, un noye pensif parfois descend ; Ou, teignant tout a coup les bleuites, delires Et rythmes lents sous les rutilements du jour, Plus fortes que l'alcool, plus vastes que nos lyres, Fermentent les rousseurs ameres de l'amour ! Je sais les cieux crevant en eclairs, et les trombes Et les ressacs et les courants : je sais le soir, L'Aube exaltee ainsi qu'un peuple de colombes, Et j'ai vu quelquefois ce que l'homme a cru voir ! J'ai vu le soleil bas, tache d'horreurs mystiques, Illuminant de longs figements violets, Pareils à des acteurs de drames tres antiques Les flots roulant au loin leurs frissons de volets ! J'ai reve la nuit verte aux neiges eblouies, Baiser montant aux yeux des mers avec lenteurs, La circulation des seves inouies, Et l_eveil jaune et bleu des phosphores chanteurs ! J'ai suivi, des mois pleins, pareille aux vacheries Hysteriques, la houle à l'assaut des recifs, Sans songer que les pieds lumineux des Maries Pussent forcer le mufle aux Oceans poussifs ! J'ai heurte, savez-vous, d'incroyables Florides Mêlant aux fleurs des yeux de panthères a peaux D_hommes ! Des arcs-en-ciel tendus comme des brides Sous l'horizon des mers, à de glauques troupeaux ! J'ai vu fermenter les marais enormes, nasses Où pourrit dans les joncs tout un Leviathan ! Des ecroulements d'eaux au milieu des bonaces, Et les lointains vers les gouffres cataractant ! Glaciers, soleils d'argent, flots nacreux, cieux de braises ! echouages hideux au fond des golfes bruns Où les serpents geants devores des punaises Choient, des arbres tordus, avec de noirs parfums ! J'aurais voulu montrer aux enfants ces dorades Du flot bleu, ces poissons d'or, ces poissons chantants. Des écumes de fleurs ont berce mes derades Et d'ineffables vents m'ont aile par instants. Parfois, martyr lasse des poles et des zones, La mer dont le sanglot faisait mon roulis doux Montait vers moi ses fleurs d'ombre aux ventouses jaunes Et je restais, ainsi qu'une femme à genoux... Presque île, ballottant sur mes bords les querelles Et les fientes d'oiseaux clabaudeurs aux yeux blonds. Et je voguais, lorsqu'à travers mes liens freles Des noyes descendaient dormir, à reculons ! Or moi, bateau perdu sous les cheveux des anses, Jeté par l'ouragan dans l'ether sans oiseau, Moi dont les Monitors et les voiliers des Hanses N'auraient pas repêche la carcasse ivre d'eau ; Libre, fumant, monte de brumes violettes, Moi qui trouais le ciel rougeoyant comme un mur Qui porte, confiture exquise aux bons poetes, Des lichens de soleil et des morves d'azur ; Qui courais, tache de lunules électriques, Planche folle, escorte des hippocampes noirs, Quand les juillets faisaient crouler à coups de triques Les cieux ultramarins aux ardents entonnoirs ; Moi qui tremblais, sentant geindre à cinquante lieues Le rut des Behemots et les Maelstroms épais, Fileur éternel des immobilites bleues, Je regrette l'Europe aux anciens parapets ! J'ai vu des archipels sideraux ! et des iles Dont les cieux delirants sont ouverts au vogueur : Est-ce en ces nuits sans fonds que tu dors et t'exiles, Million d'oiseaux d'or, ô future Vigueur ? Mais, vrai, j'ai trop pleuré ! Les Aubes sont navrantes. Toute lune est atroce et tout soleil amer : L'âcre amour m'a gonfle de torpeurs enivrantes. o que ma quille éclate ! o que j'aille a la mer ! Si je desire une eau d'Europe, c'est la flache Noire et froide où vers le crepuscule embaume Un enfant accroupi plein de tristesse, lâche Un bateau frêle comme un papillon de mai. Je ne puis plus, baigne de vos langueurs, ô lames, Enlever leur sillage aux porteurs de cotons, Ni traverser l'orgueil des drapeaux et des flammes, Ni nager sous les yeux horribles des pontons. |
Charles BAUDELAIRE 1821-1867L'albatros 1859Souvent, pour s amuser, les hommes d'équipagePrennent des albatros, vastes oiseaux des mers, Qui suivent, indolents compagnons de voyage, Le navire glissant sur les gouffres amers. A peine les ont-ils déposés sur les planches, Que ces rois de l'azur, maladroits et honteux, Laissent piteusement leurs grandes ailes blanches Comme des avirons trainer a côté d'eux. Ce voyageur ailé, comme il est gauche et veule ! Lui, naguère si beau, qu'il est comique et laid ! L'un agace son bec avec un brûle-gueule, L'autre mime, en boitant, l'infirme qui volait ! Le Poete est semblable au prince des nuées Qui hante la tempête et se rit de l'archer ; Exilé sur le sol au milieu des huées, Ses ailes de géant l'empêchent de marcher. La fontaine de sang Il me semble parfois que mon sang coule a flots, Ainsi qu'une fontaine aux rythmiques sanglots. Je l'entends bien qui coule avec un long murmure, Mais je me tâte en vain pour trouver la blessure. A travers la cite, comme dans un champ clos, Il s'en va, transformant les pavés en îlots, Desalterant la soif de chaque créature, Et partout colorant en rouge la nature. J'ai demandé souvent a des vins captieux D'endormir pour un jour la terreur qui me mine ; Le vin rend l'oeil plus clair et l'oreille plus fine ! J'ai cherché dans l'amour un sommeil oublieux ; Mais l'amour n'est pour moi qu'un matelas d'aiguilles Fait pour donner a boire a ces cruelles filles ! C.Baudelaire : Fleurs du Mal |
F.LENOIR: LA PROMESSE DE L'ANGE - ORACLE DELLA LUNA | |
Le dormeur du valC'est un trou de verdure où chante une rivière,Accrochant follement aux herbes des haillons D'argent ; où le soleil, de la montagne fière, Luit : c'est un petit val qui mousse de rayons. Un soldat jeune, bouche ouverte, tête nue, Et la nuque baignant dans le frais cresson bleu, Dort ; il est etendu dans l'herbe, sous la nue, Pâle dans son lit vert où la lumière pleut. Les pieds dans les glaïeuls, il dort. Souriant comme Sourirait un enfant malade, il fait un somme : Nature, berce-le chaudement : il a froid. Les parfums ne font pas frissonner sa narine ; Il dort dans le soleil, la main sur sa poitrine, Tranquille. Il a deux trous rouges au côte droit. Arthur RIMBAUD | BLADE RUNNER - DO ANDROIDS 1968..... by Philip K DICK | |
BLADE RUNNER --PHILIP K DICK: LE MAITRE DU HAUT CHATEAU / UBIK/ LOTERIE SOLAIRE /....![]() ![]() | ||
2 BR BOOK COVERSof-PHILIP K DICK - DO ANDROIS DREAM OF ELECTRIC SHEEPS ? ( Blade Runner) !!![]() ![]() | ||
JOHN COLLONNY : L'ANGE NOIR / LES ANGES DE LA NUIT ... |
L'ECUME DES JOURS-LE DESERTEUR-1947-BORIS VIAN![]() ![]() | |
MARCEL PAGNOL :LA GLOIRE DE MON PERE 1957- LE CHATEAU DE MA MERE 1957
Dear little Manon, the notary "des OMBREES" will tell you that I´m leaving you my whole estate. |
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Sunday 1st of October 2023 |
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